Ici, en partant de là

A partir d’ici, en repartant de là

Point(s) d’ici

A des mètres d’ici

Morceaux de

Bouts de

Des bouts

Des bouts de

BOOTS ----> boost

Masse

Masse vide et surface

La masse et le vide

NB : le texte ci-dessous est issus d'une lecture d'un livre intitulé «Art + Matériau = Œuvre »,  Il est a mi chemin entre des notes d'un bouquin et une réflexion en surface sur mon travail. Ce sont des notes et questionnements adapté à mon travail.

Matériau Modeste, sans prestige mais avec une charge, une charge sensible peut être.

Le faire devient une approche créative d'un matériau à la fois commun et traditionnel : le bois ( la branche = commun et cagette = commun)

Le faire devient un acte important, une forme de méthode artisanale ou de technique rudimentaire.

→ le faire avec du brut. 

---> une forme d'apprentissage du matériaux rudimentaire, faire avec ce qu'il est, sa forme (pour la branche), sa fragilité et sa dimension ( pour le bois de cagette)

Le bois de cagette et le bois sont liés a « mon vu » personnel : changement de région ou le bois ( foret et matériaux) est assez présent. Travail sur la liane, un matériau nouveau pour moi et  particulier, spécifique à un endroit.

----> c'est un peu faire avec ce que l'on a autour de soit, une forme d'immédiateté.

La cagette, on la trouve au coin de la rue , c'est un objet de transport. Désossée, elle devient un matériau brut, un matériaux imparfait qui renvoie au  temps et la marque de l'homme

Le bois de cagette comme la branche, je pense ne sont pas des matériaux daté comme le formica. Ce ne sont ni des matériaux du passé, ni des matériaux du futur/technologie.

----> Temporalité ?

Est- ce que je cherche a sublimer ce matériaux? (si la question doit être posée) c'est plutôt en quelque sorte essayer de valoriser ses  qualités visuelles. Mais je ne cherche pas je pense à le rendre précieux, c'est juste qu'il devient plus sensible

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je me suis souvent demandé:  c'est un peu brut comme passage, passer du bâtit et de l'architecture,  de matériaux en PVC à des bois et des matériaux plutôt naturels,

---> en fait c'est ca c'est vraiment la matériaux qui m'intéresse, la charge et ce qu'il renvoi, une attirance de la matière.

Chaque matériau à ses qualités propres, sa texture, sa couleur, sa provenance, sa forme, sa souplesse, sa rigidité, ses outils pour les travailler...

Recourir a des formes préexistantes telles que la branche ou le bois de cagette, c'est réagir et agir avec elle, son apparence physique, ses limites aussi. Si on rajoute un morceau de tasseau pour développer le volume, on agit donc sur elle,  on développe sa forme 3D

Alors les asperseurs, leur synthèse et leur géométrisation ne pourrait –elle pas créer une ouverture associée avec les volumes, ces branches d’arbres, qui présentent plutôt des courbes où un contreplacage « pauvre, sommaire » géométrise et tend  la forme originelle de la branche.

J’ai commencé à dessiner, une sorte d’expérimentation pour valider ce que je projetais dans ma tête, des troncs d’arbres au fusain et à l’encre, je projetais d’en dessiner sur des rouleaux de papier à peindre du bâtiment de 25 m. Mais,  première chose,  mon dessin me semblait bien classique, alors j’ai fais toutes sortes d’expériences rapides (dessiner directement avec mes encres et en variant la dilution et l'absorption du papier…)  Et je me suis bien rendue compte que même si certains tests pourraient me correspondre,  il me faudrait beaucoup de distance, de maturation, et de travail pour réaliser ces métrées de troncs d’arbres sur rouleau.

 ->  Ici 

-  par ce que c’est un mot qui se lit à l’ endroit comme à l’envers et qui finalement  évoque paradoxalement quelque chose de circulaire

I   C   I

• Parce que c’est lié à un endroit, à un lieu, « vous êtes ici », à une forme de proximité immédiate.

->Ici  mais là-bas

  - Parce que c’est doublement lié au(x) lieu(x)  et à une de mes situation « actuelle » . Je recommence la même chose mais cette fois-ci à Poitiers et ses environs, c'est-à-dire dessin sur le motif et utilisation d’éléments environnants.  En Poitou Charente,  c’est les grands arbres, la végétation,quand même luxuriante par rapport au Gard, où tout est sec, les arbres sont pour la plupart des arbustes dans le sud.

C'est 1h du matin j'arrive pas à dormir.

Et à cause de quoi? 

De la maison du gardien.

Non pas cet espace clair, lumineux et intime qu'elle contient. 

Mais plutôt de cette idée, ce à quoi le titre "la maison du gardien" renvoie.

J'identifie l'activité du gardien de parc (que je confonds surement avec celui du jardinier) comme un travail d'attention particulière à l'espace environnant, à ce qu'il s'y passe : sa lente métamorphose. Et puis aussi, par ce que je le pense comme un travail méticuleux, précis, précieux : un travail avec les mains et le regard que j'associe à mon travail de maquettes, de constructions à l'échelle de la main. 

Aussi ce qui m'intéresse dans les journées du gardien, c'est la marche quotidienne et tranquille dans un espace.

Le gardien et sa maison, j'y suis sensible sans doute et peut être aussi car chaque jour, il fait vivre le parc sans que personne ne s'en pose la question : il l'ouvre et le ferme. Il est l'habitant unique de cet immense espace de 72 000 m2.

C'est tout une attitude.

PS : sans doute aussi le gardien et sa maison ne me laissent pas indifférente car je suis entrain de peindre des asperseurs de jardins en marche. 

:)

Mon travail scuptural/pictural est plus lié à une question de paysage en tant qu'atmosphère et moment; qu'une image ou un inventaire organisé des formes de la modernité. Certaines de mes sculptures/objets/maquettes y sont liées, mais, il y a quelque chose d'autre de dificile à définir, quelque chose de moins concret, de moins identifiable... Peut-être quelque chose de l'ordre de la sensation que peut produire un espace.  

Terrain vague est un projet de paysage marin dans un espace, un cube (il n'est plus blanc il est bleu).

Terrain vague est comme une métaphore de ce type de paysage, il ne s'agit pas de citer ou copier le paysage marin mais de le signifier, de l'évoquer. C'est une image, une atmosphère.

Et du coup terrain vague est un espace vague entre deux : vague.

Entre le là et le pas là.

Entre étendue et contenu.

Entre la peinture et l'espace.

Entre l'intérieur et l'extérieur.

- Construire, composer, imbriquer, agencer pour créer du volume, des espaces, ériger des sculptures. C'est ordonner des éléments sur un petit périmètre celui de la main et des bras en imaginant et construisant des bâtiments à petites échelles. Créer en petit, à l'échelle d'un homme.

- Travailler, intervenir dans l'espace, sur un lieu, jouer de ses spécifités et ses signes, de ce qu'il y a ici. Tout en "ouvrant" ces mêmes lieux à d'autres perceptions et regards.

C'est s'approprier l'espace.

-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Utiliser les emballages et matériaux du bâtiment, les détourner de leur fonction initiale, pour les utiliser comme matière, élément à création. Sortis de leur contexte et de leur fonction, ils deviennent des éléments abstraits, proche de la peinture quand elle sort du tube, ils sont des matières pour faire.

- Proposer à un public de détourner ces mêmes familles de matériaux pour leur donner un autre sens, et en voir les multiples possibilités de chacun, diversifier. Un même objet peut être ça, ça ou ça ou encore ça ça ça et ça...

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- Synthétiser, simplifier des éléments figuratifs et existants dans le monde pour en perdre l'origine du réel, tout en y laissant figurer quelques signes et ainsi poser la question de ce que c'est et des limites qui permettent de distinguer le réel.

- Construire à partir d'éléments abstraits des espaces qui figurent des paysages, des territoires, des lieux. Des espaces qui figurent.

C'est être en oscillation entre abstraction et figuration, entre le réel et l'imaginaire pour questionner le regard. Dans l'"entre" on questionne les limites.

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j'avais envie de voir la mer,

ce paysage à l'étendue sans obstacles, calme et silencieux,

qui se présente et se représente en plages de couleurs.

Mais comment peindre cette atmosphère silencieuse?