texte du 22/18/08 Pour moi, la maquette d'abord

texte du 22/18/08

Pour moi, la maquette d'abord envisagée comme espace de réflexion formel et pictural a quatre dimensions:

- 1 - documentaire : un espace, un lieu avec une architecture propre réduit en taille.

(→ appropriation puis transfert)

- 2 - de recherche : se retrouvant à l'échelle de la main, la réflexion formelle et picturale du le lieu devient plus aisée.

- 3 - de prototype : d’une intervention "in situ" à réaliser (une fois les formes colorées et leur positionnement dans l’espace à investir déterminés).

- 4 - d'objet : la maquette devient le modèle réduit d'une intervention "in situ"

→ changements d'échelles et d'états [ lieu modèle réduit]

grand ( lieu, in situ )→petit (modèle réduit, atelier) → grand(lieu)

→document et recherche (maquette, prototype)

                          →→→→→→→→→→→→→→→→→→→→→→→→→→→→→objet-témoin (modèle réduit d'une intervention)

D’un point de vue général, le modèle réduit, par sa taille, est aussi une distanciation puisque c’est la main et non le corps qui agit et se déplace à l'intérieur.

texte du 11/05/09

Envisager de travailler à la taille d'une maquette.Mais seulement la taille.

Il ne s'agit plus de maquette en tant que prototype d'un futur à réaliser, mais de la penser comme un espace concordance de matières, couleurs, formes, masses et matériaux de grande échelle (bâtiment). Perdant l'idée de reproduire en grand.

On ne passe plus du lieu à la maquette puisqu’il n’y a même plus de lieu, enfin…, plus de lieu “in situ”.

Il n’y a plus de rapport direct avec le réel sauf le sujet et le fait de travailler à partir de matériaux issus du bâtiment.

Le changement d’échelle est toujours présent puisque le materiau destiné à grande échelle est utilisé à petite échelle.